Voilier Molly | Transport et mise en chantier

Durant janvier et février on enchaine les téléphones et visites dans tous les chantiers navals de la région lémanique. Au bord du lac, il y a presque 1 chantier naval par village, autant dire que ça fait beaucoup. On part super confiant naturellement. On se rend vite compte que très peu on l’infrastructure pour sortir notre 8 tonnes de l’eau. Pas grave, s’il le faut on amène le camion-grue. Rien à faire, manque de place, de confiance et surtout refus de nous laisser travailler sur le bateau, on nous sort toutes les excuses du monde. Seul 1 chantier accepte de nous accueillir, mais pour un prix… hallucinant. On ne déprime pas et on prend contact avec l’ancien chantier où j’avais retapé mon ancien bateau. Bingo, le propriétaire nous accueille avec plaisir. Enfin !

Départ, Molly va prendre la route et ira à Yvonand (VD).

Le Marty Mcfly, 1er bateau d’Emilien au chantier naval

Ça fait maintenant 2 mois et demi que nous somme propriétaire du voilier et on n’est pas encore sorti sous voile. L’explication est simple, le premier mois il a fait mauvais tous les jours (sans exagérer). Du coup, on a commencé les travaux ce qui rendait une sortie difficile.

On se décide donc à terminer les travaux en cours, on range tout et dès qu’une fenêtre météo se libère on en profite pour sortir tester tout ça. Tout se passe bien, pas de mauvaise surprise.

Soulagé de cette première sortie, on continue les préparatifs. Le démâtage du bateau est prévu car Molly va devoir prendre la route tout bientôt! Voir notre article « On démâte !!« .

Retour du bouveret par une matinée ensoleillée, mais froide.

Il est beau notre « Motor-Yacht » !!

Fin février, il est temps d’organiser le transport. Début mars, départ de la place de port à Clarens et on navigue en direction de Vidy (le port le plus proche du futur chantier avec une grue de 10 tonnes). Le port de Vidy se trouve à 20 miles environ (4 heure de moteur). Une petite après-midi de navigation en mars ça aurait pu être sympa, si seulement il n’avait pas fait -5°C avec une bise glacial… Le seul avantage c’est que là au moins, la bière est restée fraiche.

Quelques jours plus tard, on a rendez-vous sous la grue avec le transporteur. Très professionnel, tout se passe bien. 1h30 de route plus tard, on arrive au chantier d’Yvonand, malgré tout, ça fait du bien d’être retour. Si vous devez transporter un bateau en Suisse, je vous conseille grandement Morand Transport (www.msttransports.ch)

Le convoi est pret.

Et voilà, le bateau est sur son ber. Fini les trajets en annexe et les heures de route interminable. On est à 20 minutes de la maison, le bateau est couvert, les travaux vont pouvoir réellement avancer. En plus, les beaux jours commencent à faire leurs apparitions.