On remonte doucement mais sûrement

Nous revoilà en Guadeloupe pour y faire un dernier adieu à nos amis. On en profite au passage pour visiter la soufrière avec Willy et Brian.

 


Nous avons eu le plaisir d’assister à une grève qu’on ne connaissait pas encore. Attention mesdames et messieurs, la grève de l’eau. Pour faire simple, ils coupent l’eau courante dans toute l’île, et pour une durée indéterminée. Pour nous, cela ne pose aucun problème, on a des réservoirs dans le bateau. Mais pour les locaux, c’est une autre histoire, impossible de prendre des douches ou d’aller aux toilettes. Du moins, c’est ce qu’on pensait. Mais une locale nous expliquera plus tard qu’ils ont l’habitude et sont plus ou moins préparés. La grève est annoncée à l’avance et les gens remplissent leur baignoire, des bidons d’eau et tout ce qu’ils peuvent trouver. Voilà pour la petite histoire sur la Guadeloupe.

 

Ça fait un moment qu’on n’a plus fait de longue navigation. En règle générale, on part pour 1 ou 2 jours mais rarement plus. Du coup, on se dit qu’une petite semaine en mer avant de retoucher terre, ça changerait un peu. On décide de remonter directement sur les Turks and Caicos. Malheureusement, on se rend compte que le vaccin de la rage de notre Mousse vient d’expirer. Si on le refait, on va devoir attendre 1 mois de validité avant de pouvoir y aller.

 

Directement après ces îles, la route logique passe par les Bahamas. Et pour cet archipel, il faut faire une demande au ministère de l’agriculture avant notre séjour avec un chat. Le problème, c’est que cette demande prend 1 à 2 mois. Les aléas d’avoir un petit chat à bord, il va falloir changer notre programme !

 

Nous levons les voiles direction Saint-Martin. Nous connaissons le vétérinaire et il est à deux pas de la marina. On en profite pour remonter le long des côte de Montserrat. L’île était connue jadis sous le nom d’île d’émeraude. Ses pentes verdoyantes et ses petits villages inspirant une certaine quiétude ne laissait pas indifférents les touristes. Malheureusement, tout changea quand elle fût frappée par deux cyclones dans un laps de temps court. Une catastrophe n’arrivant jamais seule, son volcan, la soufrière de Galway, se réveilla en 1995. Les deux premières années, des coulées de lave se succédèrent. En août 1997, le cône du volcan s’effondra engendrant des éruptions explosives qui projetèrent des cendres jusqu’à 10km d’altitude. Ce phénomène, détruisit entièrement toute la partie sud de l’île. Depuis, les deux-tiers des terres sont interdites d’accès car jugées dangereuses. Voilà pour la petite histoire.

 

Étant curieux, on passe le long de l’île, mais pas trop près car il y a également une zone d’exclusion d’environ 2 milles nautiques autour de l’île. On aperçoit les longues coulées de lave qui ont englouti l’ex-capitale, Plymouth. Au moment de notre passage, une éruption de gaz se produit, partageant avec nous une magnifique odeur d’œuf pourri.

 

 

Deuxième jour de navigation, le vent tombe, on n’avance plus. Et pour une deuxième fois, on se prend la bouée d’un casier de pêche dans notre safran en pleine nuit. Au lever du jour, Emilien doit plonger pour aller le défaire. On doit continuer au moteur sur une mer d’huile et on décide de s’arrêter à Saint-Barthélémy sur notre route, le Saint-Tropez des Antilles.

 

 

On n’est vraiment pas déçu de notre escale, l’île est magnifique. Elle est réputée pour ses magasins de luxe et ses yachts de milliardaires mais ne fait que 7km de long. On décide donc de louer un scooter et d’en faire le tour. Rien à redire, on est conquis. Les gens sont sympathiques et accueillants. Seul bémol, il ne faut pas y rester trop longtemps au risque de se faire dépouiller. Par ailleurs, c’est la seule île des Antilles qu’on a visité où on doit payer une taxe journalière pour avoir le droit de mettre son bateau à l’ancre. Ici tout est propre, tout est beau, mais ça se paie.

 

On profite de notre scooter pour prendre Mousse dans sa cage et l’emmener au véto. Elle ne profite même pas du paysage, elle s’endort tranquillement à peine partis. Pourtant les routes sont comme des montagnes russes, ça grimpe et ça redescend aussi sec.

 

 

Le vent reprenant enfin, il va être l’heure pour nous de mettre les voiles. Prochaine escale Les Îles Vierges américaines. On a souvent entendu dire que de vierge, il n’en restait que le nom. On vous en racontera plus prochainement.

 

Commentaires

  1. babou a écrit le

    Joyeux anniversaire tata yoyo
    Joyeux anniversaire tata yoyo
    Joyeux anniversaire ma soeur
    Joyeux anniversaire ma soeur.

    On t’aime tellement tellement tellement très très très fort ma soeur

  2. babou a écrit le

    ♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡
    Gros bisous à vous mes amours .

  3. Bertrand a écrit le

    Bien joli tous ces paysages ! Mais vous auriez pu rester encore un peu en Suisse, on a de la bonne neige, du bon froid et de la bonne grisaille !

  4. Fabrizio a écrit le

    Enfin des news ;-). Profitez ici la neige c est à nouveau installée. Becos à bientôt.

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