Notre escale à St-Barth touche à sa fin et il est l’heure pour nous de remettre les voiles. Nous avions planifié de faire un arrêt à St-Martin pour profiter des prix détaxés, mais St-Barth est aussi un port franc et profite des mêmes avantages. Nous changeons donc nos plans et mettons le cap vers les Iles Vierges, plus à l’ouest.
L’archipel des Iles Vierges fût nommé ainsi par Christophe Colomb en référence aux 11000 vierges de St-Ursule. Elles sont séparées en 2 pays. La première partie plus au nord appartient à la Grande-Bretagne (BVI – British Virgin Islands), celles du sud au Etats-Unis (USVI – United States Virgin Islands). Pour ces dernières, il est impératif d’avoir un visa américain, chose que nous avions faite à Trinidad.
Le vent n’étant pas vraiment stable et défini, nous partons sans vraiment décider du lieu de notre arrivée. Tout dépendra de notre envie du moment et de l’heure. Ce qui est sûr, c’est qu’on veut éviter une arrivée de nuit. L’archipel est entouré de corail qui sont difficiles à discerner la nuit. Finalement le vent est très faible et après 48h de mer, nous nous retrouvons au petit matin au large de St-John, dans les USVI. Le port d’arrivée se trouve dans la baie de « Cruz » où les places à l’ancre se comptent sur les doigts de la main. Coup de chance, on se dégotte une petite place, seul hic, il doit rester 10 à 20cm d’eau sous la quille. Ça ira pour une nuit. Un petit passage aux douanes, un bon burger américain, une bonne nuit de sommeil et nous partons à la visite de l’île.
Les USVI étaient anciennement danoises, elles furent rachetées au début du siècle par les Etats-Unis. St-John ne le fût pas tout de suite et il fallut attendre les années 50 pour que Rockfeller la rachète. Il y fit construire un hôtel et décréta 80% de sa surface en réserve naturelle. Il l’offrit ensuite aux Etats-Unis qui s’engagèrent à protéger et entretenir ladite réserve. La promesse fût tenue et aujourd’hui, rien a changé. La quasi totalité des mouillages se font donc sur bouée pour préserver les herbiers à tortue. Une grande partie de l’île est « zone naturelle protégée » et interdite à la construction. Un vrai sanctuaire pour la faune et la flore, comme on aimerait en rencontrer plus souvent.
Nous passons une petite semaine très sympathique dans les différentes criques et reprenons notre route vers le sud en direction de St-Thomas.
La différence entre les 2 îles est assez surprenante. Ici pas de réserve mais des 10aines de paquebots déversent chaque semaine des milliers de touristes qui se ruent sur la bonne 50aine (sans exagérer) de bijouteries détaxées. Nous mouillons à Charlotte Amalie, la capitale, et tombons par hasard sur notre ami américain Jim rencontré quelques mois plus tôt. On décide de rester quelques jours, le temps d’assister à la finale du Superbowl. On change ensuite de mouillage pour une petite baie turquoise et tranquille plus à l’ouest. Son seul désavantage est peut-être de se trouver le long de la piste de décollage de l’aéroport, mais on fait avec. Jim nous accompagne et on s’offre quelques belles soirées et une jolie grimpette en forêt sur la colline d’en face.
Au final, nous avions entendu pas mal de négatif sur les Iles Vierges et on pensait y rester que quelques jours. Mais nous sommes restés presque 2 semaines et l’escale fût au contraire très agréable. On y a trouvé des baies quasiment désertes où l’on se retrouvait à 2 ou 3 bateaux pour la nuit. On a rencontré des locaux qui nous ont expliqué que pour vivre bien, il fallait vivre tranquillement et prendre son temps. « Warrior », de son surnom, nous disait que tous les matins, il se levait à 5h pour apprécier son réveil. Ensuite, il allait au travail, prenait un petit café et commençait à travailler à 7h. Il nous confia ensuite qu’il arrivait toujours vers 7h30 car ici être à l’heure, c’est un peu être en avance. Mais après réflexion, on se demande si il travaille réellement car tous les jours, on le retrouvait assis sur le même banc en face de la mer…
On resterait bien quelques jours encore, mais il faut que nous continuions notre route vers l’ouest. Et un samedi matin, en fin de matinée, nous mettons les voiles pour quelques heures direction Culebra, petit îlot à l’est de Porto Rico.
Coucou les ptits Suisses.
Ca avait l’air sympa les iles vierges…
Nous c est cartons et paperasse depuis notre retour, mais ca devrait se tasser.
Au moins, de la fenêtre, on voit pas mal de bateaux… c est un bon début.
Merci pour vos commentaire ça fait plaisir !!
Mora Mora : vous rentrez pas a la voile ? St John c est très sympa, profitez !
Gwendal : va boire une antartica chez les sud africain a itaparica de ma part !!
Babou : merci !!!!!
Mes parents t’embrasse très fort ma soeur d’amour.
Le paréo d’Oriane c’est une dédicace pour moi c’est ça ? Trop mignon, merci !
Sinon, « Ouvert certains jours et fermé les autres » J’adore !
Vous nous donnez envie ! C’est de là que Mora Mora repartira en cargo pour l’Angleterre. Nous ne pensions y rester que quelques jours mais, grâce à vous, nous envisageons d’y passer un peu plus de temps. Merci et bonne continuation, bisous à tous les 2 et au Minou !
Rooo la la que de bonne nouvelles encore. Et que de belle photos.
Vous nous manquez bcp.
Profitez bien.