Puerto Rico

Après une après-midi de navigation très calme, nous plantons notre ancre à Ensenada Honda, au centre de l’île de Culebra. Culebra fait partie de Puerto Rico, on y parle donc espagnol même si nous sommes dans un territoire appartenant aux USA.

 

La loi américaine veut que nous appelions les douanes dès notre arrivée. Ça sera le cas d’ailleurs pour une bonne partie de la suite du voyage. A chaque changement de « région », nous devons prévenir les coast guards de notre départ et de notre arrivée. L’appel avec le téléphone satellite en mix anglais-espagnol est vraiment difficile et il va nous falloir presque 35 minutes pour donner quelques informations relatives au bateau. Puis, nous nous rendons au bureau de douane de l’aéroport pour y redonner exactement les mêmes infos et payer notre « Cruising License ». Ce document coûte normalement 19$, mais les USVI et Puerto Rico sont visiblement en désaccord et pour tous ceux ayant transité par les USVI, le prix passe à 37$. Le douanier de Culebra est certainement le plus sympathique que nous ayons rencontré durant notre voyage. Nous passons presque 1h à discuter avec lui et il se transforme en guide touristique nous donnant des cartes, des tuyaux sur les magasins, les restaurants et plein d’autres choses.
Le mouillage de Culebra est très « sécuritaire », mais l’endroit n’est pas très beau. Nous le quittons donc assez rapidement et partons à Culebrita, une petite île déserte plus au nord.

 

Nous restons 2 jours dans ce petit paradis sur terre et revenons à Culebra pour y retrouver nos amis Jim et Karen arrivés des USVI. Notre deuxième séjour ne sera pas plus gai que le premier, beaucoup de vent et chose rare, 3 jours de pluies diluviennes. La première accalmie venue, nous levons l’ancre et partons en direction de Puerto Rico.
Puerto Rico possède de beaux mouillages sur sa partie sud. Mais nous voulons prendre la route la plus rapide vers les Bahamas, il faut donc passer par le nord. Le seul problème c’est qu’entre le nord et le nord-est de l’île il y a en tout et pour tout que 2 mouillages. Un des deux n’étant pas assez profond pour nous, nous n’avons donc pas d’autre solution que d’aller vers Fajardo, au mouillage d’Isletta Marina.

 

Nous y arrivons sous une pluie torrentielle (hé oui, ça recommence). Nous sommes loin de tout. Pour atteindre le premier magasin, il faut prendre un ferry et louer une voiture. Heureusement, les fonds sont corrects et l’ancre tient bien. Notre prochaine escale étant à 5 jours de mer, il nous faut préparer le bateau et refaire le plein de nourriture. Nous décidons de rester quelques jours à l’ancre, puis d’aller au port préparer le départ. Une dépression passant au nord, nous n’avons de toute manière pas d’autre choix que d’attendre. Nous faisons le tour des marinas de Fajardo (5 ou 6 différentes) et nous nous rendons vite compte que la moins chère est Isletta Marina, à 100m du mouillage. C’était une marina très fréquentée dans le temps, aujourd’hui elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. 10 ans que rien a changé, sauf les visiteurs qui sont partis plus au sud. Un ferry assure tout de même la liaison avec le continent toutes les 30 minutes, c’est parfait pour nous. On loue une voiture direction les centres commerciaux. On en revient le coffre plein de nourriture, un paddleboard pour Oriane et un surf pour Emilien.

 


Le lendemain matin, on part visiter San Juan, la capitale de Puerto Rico. En se baladant dans les rues, un jeune couple nous interpelle « Hey Molly ». Ils s’appellent Ike et Raven et nous avaient vu à la marina où ils ont leur bateau. Ils ont plein de questions à nous poser, du coup, nous passons une partie de la journée avec eux. Le soir, ils nous invitent dans un restaurant où Ike joue un concert.

 


Nous resterions bien quelques jours encore avec nos nouveaux amis, mais la seule fenêtre météo « potable » est là. Nous quittons donc le port le lendemain soir, plein d’eau et d’électricité, nous ré-ancrons devant le port pour la nuit et mettons les voiles vers les Bahamas. Pendant nos 3 jours au port, nous avons essayé par plein de moyens de joindre la réceptionniste avec qui nous avions rendez-vous pour payer notre place, sans succès, elle n’est jamais revenue.

 

Commentaires

  1. So a écrit le

    Le guitariste de Cat Stevens ? Ça mérite une explication. ;)

  2. babou a écrit le

    J’aime ÉNORMÉMENT vous lire. Ça m’évade de la vie quotidienne d’ici.. enfant lessive manger ménage etc..
    Vous nous manquez mais profitez à fond et ne revenez pas ici sauf pour les fêtes importante et pour gagner l’argent qui vous permettra de continuer votre magnifique voyage.
    On vous aime fort

  3. babou a écrit le

    Hey dit donc ta couper la barbichette… C bien c plus mieux jolie… hahaha
    Alors les voyageurs navigateurs à voir tt va bien et j’en suis heureuse.
    Encore plus de nouvelles on vous aime fort.
    Gros bisoubisous.
    bon jvai pas vous dégoûter avec notre temps bizarre de suisse.. ahhaha

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