Peinture de pont

Pont

Pont-patchwork

Début mai. Selon le proverbe « En mai, fais ce qu’il te plait », il devrait faire beau et le short devrait être sorti. Et pourtant, il semblerait que cette année, le soleil soit en grève. Au menu : bise, froid et neige en montagne. Une station de ski envisage une réouverture exceptionnel pour le week-end du 1er juin. C’est dire !

 

Enfin, mis à part le port de la doudoune obligatoire, ça ne nous empêche pas d’avancer. La rouille, c’est de l’histoire ancienne, enfin ! On peut sortir les pinceaux et attaquer la peinture. Vivement recouvrir le magnifique mélange de noir – orange – jaune d’œuf – brun – blanc – gris de notre pont.

 

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Première-couche

 

On décide de peindre les coursives et l’avant en gris (moins salissant). Ça tombe bien, il nous reste justement 6 litres d’un ancien chantier. Toutes les parties en hauteur on va les faire blanches, ça fait plus propre. On va donc commencer par 2 couches d’Eclatin au fer minacé (le pot récupéré). L’accroche semble bonne malgré la « vieillesse » de la peinture.

 

Deuxième couche

Deuxième couche

Directement, le pont commence à revivre. C’est fou ce qu’une couche de peinture change tout. Un coup de patte et d’aspirateur et c’est parti pour la deuxième couche.  Parfait, maintenant que l’intermédiaire est en place on peut passer à la finition gris argenté (brillante, s’il vous plait). Et finalement on pourra poser l’anti-dérapant fabrication maison. Mais le temps est de plus en plus exécrable (et je pèse mes mots), c’est pas gagné, il va falloir attendre.

 

 

 

Dès le retour du beau, j’attaque l’anti-dérapant du pont. Par le passé j’en avais fabriqué avec du sable et de la peinture et ça avait très bien fonctionné. En cherchant un peu sur Internet, je trouve différents articles disant que le sucre est encore meilleur que le sable car il se dissout dans l’eau et laisse une peinture « rugueuse ». Allez, j’essaye !!

 

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Anti-dérapant

Résultat, comment dire… visiblement peu concluant. Le sucre fond et s’en va. Pour le moment, on laisse comme ça, et si en mer ça ne tient pas, on en refera avec du sable…

 

Pendant ce temps-là, Oriane ponce, ponce encore et ponce toujours. Merci à Sandra pour le coup de pouce. Plafond, lattes, tiroirs, parois, cadres, rien ne lui échappe et tout finit sous sa ponceuse. Ensuite, ça sera un coup de vernis ou de peinture. 

 

Un après-midi malgré tout, le soleil a fait son apparition, et on l’a pas loupé.

 

En parallèle, les jours de trop mauvais temps, on en profite pour avancer la plomberie et la peinture intérieur. La lasure des parois est terminée, le chauffe-eau est en place. Mais on vous montrera tout ça quand ça sera fini.

 

Si tout va bien, à la fin du mois on pourra commencer à peindre la coque, si vous voulez venir nous aider, on refuse pas, au contraire. Bière et Mergez (avec un grand M) en contrepartie bien sûr.

 

Quelques photos des peintures :

 

1ère couche :

 

2ème couche :